6 faits remarquables sur l'Afrique subsaharienne et la finance
Le secteur financier de l'Afrique subsaharienne s'est considérablement développé ces dernières années, mais un important déficit en termes d’accessibilité demeure à combler.
La scène bancaire africaine, avec un revenu net d'intérêts projeté à plus de 229 milliards de dollars, s'est considérablement développée. C'est particulièrement vrai pour le secteur financier de l'Afrique subsaharienne.
Rapidement et remarquablement, les banques et les fournisseurs de services d'argent mobile ont étendu leur portée et leurs services, reliant les gens à travers la région et à travers le monde. Découvrez ce secteur en pleine croissance et son immense potentiel d'expansion lorsque combiné à la technologie.
1. La moitié de l'Afrique subsaharienne n’était pas bancarisée en 2021.
Cela représente une grande amélioration par rapport à 2011. Le nombre d'adultes en Afrique subsaharienne possédant un compte dans une institution financière a plus que doublé au cours de la dernière décennie.
En comparaison, la croissance moyenne de la possession d'un compte entre 2011 et 2021 dans les pays en développement a été de 29 points de pourcentage, passant de 42 % à 71 % selon la base de données Global Findex.
2. La moitié des entreprises africaines de fintech ont commencé à opérer au cours des six dernières années.
Les progrès en termes d'inclusion financière et d'accès aux services financiers en Afrique subsaharienne ont été favorisés par la croissance de l'innovation sur le continent. Ce chiffre montre la rapidité avec laquelle le secteur se développe.
Le Boston Investing Group et QED Investors prévoient que le marché africain des technologies financières atteindra une valeur de 65 milliards de dollars d'ici la fin de la décennie. Il deviendrait ainsi la région du monde qui connaîtrait la croissance la plus rapide.
3. Bien que les services d'argent mobile aient considérablement fait évoluer le paysage financier de l'Afrique subsaharienne, ils comportent des frais élevés et des options limitées pour les investissements et les transactions internationales.
Des compagnies comme M-Pesa, Orange Money ou Chipper Cash ont permis à de nombreuses personnes d'accéder facilement à des services financiers de base à l'aide de leur téléphone portable ou d'une connexion internet. Ces services sont limités en ce qui concerne les options permettant à leurs utilisateurs de faire fructifier leur patrimoine, car ils ne proposent pas, par exemple, d'options d'investissement.
Les frais élevés limitent en outre l'impact de ces sociétés fintech sur leurs clients, qui pourraient souhaiter accéder aux fonctions offertes par la plupart des banques traditionnelles, avec l’accessibilité des services d'argent mobile.
4. En Afrique subsaharienne, 90 % des transactions sont effectuées en espèces.
Même en Afrique du Sud, qui possède le secteur bancaire et fintech le plus mature de la région, les entreprises continuent de préférer l'argent liquide pour de nombreuses raisons. Certaines peuvent hésiter à cause des coûts de la transition, tandis que d'autres peuvent éprouver une résistance psychologique au changement technologique.
Certaines entreprises préfèrent également la non-traçabilité des transactions en espèces lorsqu'il s'agit de taxes, malgré le fait que les transactions digitales offrent une sécurité accrue.
5. Dans les zones rurales, les individus n'ont souvent pas accès à une agence bancaire ou à un distributeur automatique de billets.
Avec 57 % de la population de l'Afrique subsaharienne vivant en zones rurales, il s'agit d'un problème urgent à résoudre. Les banques ne sont pas en mesure de maintenir des opérations partout, car les coûts d'infrastructure seraient trop élevés.
La technologie mobile et la fintech sont essentielles pour combler ce fossé, d'autant plus que les téléphones portables deviennent de plus en plus omniprésents dans la région.
6. Seul un quart des banques africaines interrogées ont dépensé plus de 3 millions de dollars pour la transition numérique.
Pourtant, il est de plus en plus nécessaire de trouver des solutions innovantes pour atteindre les personnes qui ne sont pas encore bancarisées, en particulier dans les zones rurales.
Bien que les fournisseurs de services d'argent mobile et d'autres sociétés de technologie financière aient œuvré à cela, le manque d'options qu'ils offrent soulève un autre problème : celui d'être sous-bancarisé.
Conclusion
Le secteur financier de l'Afrique subsaharienne s'est véritablement transformé ces dernières années avec l'essor de la banque numérique. Pour que chacun ait la possibilité de gérer et de faire fructifier son argent en vue d'une vie meilleure, nous pouvons faire davantage en tirant parti de cette technologie.
Chez EZO, nous pensons que l'inclusion financière et l'accessibilité financière sont de la plus haute importance. Notre stratégie consiste à établir des partenariats avec des banques locales afin d'associer la commodité de la technologie financière à la diversité des produits financiers offerts par les banques traditionnelles, et ce afin de résoudre le problème de l'exclusion financière.
Nous allons favoriser l'inclusion en Afrique avec l'EZO SuperWallet.
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Questions fréquemment posées
Dans quelle mesure l'inclusion financière s'est-elle améliorée en Afrique subsaharienne au cours de la dernière décennie ?
Depuis 2011, la possession d'un compte auprès d'une institution financière a plus que doublé en Afrique subsaharienne. C'est la région du monde qui a connu la plus forte croissance en termes de comptes bancaires ces dernières années.
Quelle est la région du monde qui connaît la croissance la plus rapide dans le secteur des technologies financières ?
En termes de technologie financière, l'Afrique est la région du monde qui connaît la croissance la plus rapide, avec une valeur projetée du secteur de 65 milliards de dollars d'ici 2030. L'Afrique subsaharienne, en particulier, a connu de grandes améliorations en termes d'inclusion financière au cours de la dernière décennie, en grande partie grâce à la fintech.
Comment est-ce qu’EZO entend modifier le paysage financier de l'Afrique subsaharienne ?
EZO vise à établir des partenariats avec des banques locales dans le monde entier pour combiner produits financiers spécialisés et technologie financière afin d'améliorer l'inclusion et l'accessibilité.